Les structures organisationnelles, et la façon dont ces structures sont représentées visuellement dans les graphiques et les diagrammes, sont importantes car elles aident à trier trois aspects clés des opérations commerciales : les tâches spécifiques du poste, les relations hiérarchiques et le pouvoir décisionnel.
C’est pourquoi il est important de comprendre les différents types de structures organisationnelles et comment la gestion diffère dans chacun d’eux. Par exemple, les grandes entreprises font face à des opportunités et à des obstacles différents de ceux des petites et moyennes entreprises.
Avant d’examiner certaines structures organisationnelles courantes, examinons une autre façon de penser à ces structures en termes de complexité et de “forme” générale : la hiérarchique par rapport à l’horizontale.
Structures hiérarchiques vs structures horizontales
Vous pouvez classer la plupart des types de structures organisationnelles pour les entreprises dans l’un des deux types généraux suivants : hiérarchique et horizontal.
Les structures hiérarchiques sont les plus courantes et existent depuis le plus longtemps. Cette structure est peu flexible. Elle s’organise autour des besoins spécifiques de l’entreprise et de ses facteurs d’organisation spécifique.
La structure hiérarchique crée une bureaucratie traditionnelle. Cela peut conduire à un certain degré d’inflexibilité et à des retards bureaucratiques. De nombreux fondateurs et PDG de startups affirment que cette approche étouffe l’innovation et la réactivité.
La structure organisationnelle horizontale cherche à résoudre ces problèmes en particulier. Les startups et les petites entreprises aux premiers stades de développement utilisent souvent cette structure. Elle est généralement plus adaptée aux petites entreprises, légères et flexibles, tandis que les grandes entreprises trouvent généralement une structure horizontale lourde et inapplicable.
L’une des principales caractéristiques d’une structure horizontale est l’absence relative de nombreux niveaux de gestion intermédiaire. Il y a des employés et des chefs d’équipe ou des superviseurs, mais la chaîne de commandement dans les structures horizontales est assez directe et courte.
Au sein de ces deux grandes catégories, il existe de nombreuses variations.
1. Structure fonctionnelle
Une entreprise avec une structure organisationnelle fonctionnelle est divisée en plusieurs départements. Ceux-ci sont souvent construits autour de fonctions d’entreprise spécifiques, telles que les ventes, le marketing, l’informatique, les finances ou les ressources humaines.
Une structure organisationnelle fonctionnelle peut accroître l’efficacité et la productivité. En effet, toutes les ressources de votre entreprise – personnes, connaissances et compétences, budget, équipement, etc. – sont organisées autour d’une fonction spécifique.
Un inconvénient de la structure fonctionnelle est qu’elle ajoute des couches de bureaucratie. Cela peut ralentir l’innovation, car de nombreux niveaux de la chaîne de commandement doivent individuellement approuver de nouvelles idées ou décisions.
2. Structures divisionnelles
La structure divisionnelle regroupe des équipes ou des départements dans des divisions plus larges. Cela se fait souvent sur une base géographique ou par gamme de produits.
Dans la structure basée sur les produits, les dirigeants créent des divisions d’entreprise pour des gammes de produits ou de services spécifiques, chacune avec son propre responsable. Par exemple, une entreprise de vêtements peut créer des divisions de produits distinctes pour les femmes, les hommes et les enfants. Des équipes de marketing, de vente, de conception et de service client distinctes seraient alors affectées à chacune des trois gammes. Dans de nombreux cas, c’est la meilleure option possible pour le développement de produits.
L’approche peut cependant entraîner une diminution de l’efficacité. Avec des équipes de conception distinctes dans chaque division, par exemple, il peut devenir plus coûteux de se procurer des tissus en gros, par exemple. Une structure plus unifiée pourrait vous permettre d’économiser de l’argent car vous pourriez négocier de plus grandes quantités de matériaux.
3. Structures géographiques
Avec des structures construites sur une base géographique, les entreprises créent des divisions basées sur les régions ou les pays spécifiques qu’elles desservent. Par exemple, une entreprise peut trouver plus économique d’être située à proximité d’une source de matière spécifique. Cela signifie qu’une structure géographique a plus de sens pratique et financier.
L’inconvénient principal est que les divisions géographiques ont tendance à décentraliser les grandes entreprises. Chaque zone géographique commence à fonctionner indépendamment des autres. Cela peut conduire à une réflexion et à une stratégie confuses. Un front de marque plus uni pourrait mieux servir les besoins et les objectifs de l’entreprise.
4. Structure matricielle
La structure matricielle organise les relations hiérarchiques entre les employés et les superviseurs dans un modèle de type grille. Cela diffère des lignes directes de la structure hiérarchique plus traditionnelle.
Par exemple, les travailleurs qui partagent des ensembles de compétences peuvent être affectés à des divisions ou des départements distincts, mais travailler ensemble pour un projet spécifique. Le résultat de cet arrangement est que les employés peuvent se rapporter à plus d’un superviseur.
Dans les représentations visuelles de ce type de structure, ces différentes relations hiérarchiques sont représentées par des lignes pleines (pour les superviseurs principaux) et des lignes pointillées (pour les rôles de supervision temporaires basés sur des projets).
Cette approche peut devenir déroutante et compliquée. Plusieurs points de commandement peuvent augmenter la possibilité de conflit. Une structure trop peu flexible peut être lourde à gérer au fil du temps, mais trop de flexibilité peut provoquer de l’anxiété et de la frustration.
5. Structure en réseau
La structure organisationnelle en réseau est le plus souvent exploitée par des entreprises qui s’associent à d’autres entreprises ou qui sous-traitent de larges segments d’opérations commerciales à des sous-traitants et des indépendants. Elle régit la relation entre divers emplacements et ces entités extérieures ou tierces.
Visuellement, cela pourrait ressembler à une structure fonctionnelle. Mais les divisions représentent chaque participant indépendant du réseau au lieu des départements intra-entreprise.
Ce type d’approche fonctionne mieux lorsque votre entreprise s’appuie sur des partenaires d’externalisation ou de coentreprise. La structure reflète plus précisément les flux de travail et les processus réels, à la fois sur site et hors site. Ce n’est généralement pas le meilleur choix lorsque votre entreprise utilise un nombre minimal de pigistes ou de sous-traitants, ou lorsqu’elle réalise presque entièrement la production en interne.
Associer différentes structures
Que votre entreprise en soit à ses débuts ou qu’elle emploie des milliers de personnes, il peut être complexe de bien comprendre son organisation.
Il est essentiel que les fondateurs de l’entreprise se penchent dès le début sur la mise en place d’une structure qui permet à l’entreprise de fonctionner sans heurts. Certains dirigeants combinent des éléments d’une organisation plate et d’une hiérarchie plus traditionnelle pour répondre aux exigences de la vie de startup. Même si vous utilisez déjà une structure plus fonctionnelle, par exemple, vous pouvez intégrer des éléments de la structure matricielle concernant la façon dont les équipes rendent compte aux superviseurs.
Quelle que soit la structure ou l’association de structures que vous choisissez, apprenez à bien connaître les options et pensez à l’efficacité ainsi qu’aux besoins des membres de votre équipe.
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